TRANSMISSION | JEAN-STEPHAN & ANDRÉA MIFSUD

Si Jean-Stephan et Andréa Mifsud vous parraissent déjà familiers, c'est peut-être parce que vous les avez déjà vu sur nos photos ou sur nos communications de l'équipe gravel 2024 dont Andréa fait partie.

Ils ont récemment couru tous les deux la Traka 200, près de Gérone dans le nord de l'Espagne. En temps normal c'est plutôt dans les hauteurs de Nice que vous les trouverez sur leurs vélos.

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Famille issue de la région, ils ont tout deux grandi dans la région niçoise et chacun a découvert son amour du cyclisme sur ses routes. Jean-Stephan a hérité de sa passion de son grand-père et l'a transmise à son fils dès le plus jeune âge. "Je n'ai pas choisi le vélo, c'est le vélo qui m'a choisi" nous raconte Jean-Stephan.

Ils vivent ensemble près de Nice, s'entraînent ensemble aussi, et se motivent l'un l'autre - même si Jean-Stephan admet qu'Andréa fini toujours par le dépasser. Et ce n'est pas sans raison : depuis quatre ans, Andréa, 25 ans, est cycliste professionnel dans l'équipe Nice Métropole Côte d'Azur - avant de commencer l'aventure gravel dans l'équipe Café du Cycliste cette année.

Pourtant, le cyclisme n'est pas son premier sport de prédilection. Plus jeune, il était footballeur doué et suivi par l'OGC Nice - l'équipe de Ligue 1 locale - jusqu'à une blessure des ligaments croisés qui met un terme à ses rêves de carrière. Impossible à opérer sur un adolescent, seuls deux sports s'offraient à lui : la natation ou le cyclisme.

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Son choix était déjà tout fait, il obtient une licence et participe à sa première course - un évenement local de cyclocross - avec un vélo emprunté à la dernière minute. Et il remporte la course. Puis, une fois la saison de la route ouverte, il enchaîne les succès et ne s'est jamais arreté depuis.

"C'est devenu addictif" nous explique Andréa. Jean-Stephan ajoute que son fils ne doit toutes ses victoires qu'à lui-même et à sa motivation : "Je n’ai jamais été entraineur, j’ai toujours d’abord été père".

Pour Andréa, la course est un moyen de se transcender, de creuser en soi, de découvrir de nouvelles ressources inimaginées et donc de repousser ses propres limites.

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Jean-Stephan ajoute une dimension d'exploration intérieure dans la pratique de la course : "Ce n’est qu’avec un dossard sur le dos qu’on peut vraiment se découvrir soi-même". Et pour lui chaque victoire est une victoire sur la vie et le temps qui passe.

Le gravel occupe une place de plus en plus importante dans leurs entrainements, leur permettant de trouver de nouveaux sentiers dans l'arrière-pays et de profiter des paysages changeant selon les saisons et la météo. Ils le reconnaissent, ils sont dans une des meilleures régions pour pratiquer le cyclisme.

Cette expérience du gravel niçois les a bien entrainés pour la Traka 200 à Gérone, où ils se sont préparés ensemble, ont récupéré leurs dossards ensemble et pris la ligne de départ ensemble... une passion d'autant plus forte qu'elle est partagée. Découvrez le portrait d'Andréa ici.